Ostéopathie : Indications

Les indications de l’ostéopathie

Grâce à sa vision globale du corps humain, l’ostéopathie peut avoir des indications multiples.

Ostéopathie et sphère crânienne :

Bien que « soudés », les différents os du crâne ont besoin de déformabilité pour pouvoir encaisser les éventuels « accidents de la vie ». Certaines zones suturales permettent le passage de structures très importantes que sont les artères, veines et nerfs.

En cas de lésion du tissu conjonctif (sutural, intraosseux, membraneux), la proximité des os avec certaines aires cérébrales peut également donner des symptomatologies précises.

De façon non exhaustive, l’ostéopathie aide à soulager certains céphalées, migraines, fatigue oculaire, troubles ORL (sinusite, trijéminalgie, otite…), du sommeil, de la mémoire, de l’attention/comportement…

Ostéopathie et Colonne vertébrale :

Chaque étage vertébral est relié par des nerfs à une zone cutanée, des muscles, des ligaments, des vaisseaux et des viscères.

Une perturbation suffisamment importante de l’une (ou de plusieurs) de ces structures peut entraîner l’excitation/l’irritation du nerf et conduire aux symptômes des sciatalgies/cruralgies/névralgies cervico-brachiales…

Osthéopathie et système digestif :

L’absence de freins mécaniques de la « masse viscérale » va favoriser la qualité des échanges liquidiens, vasculaires et nerveux du bol alimentaire.

Voici une liste non exhaustive des pathologies fonctionnelles susceptibles d’être soulagées par l’ostéopathie : ballonnements/inconfort digestif, diarrhée, constipation, brûlures d’estomac, reflux gastro-oesophagien, hernie hiatale…

Sportifs (loisirs et/ou compétitifs) :

Tout le monde le sait : le meilleur médicament pour le corps (et la tête) reste… le sport !

Le mouvement, c’est la vie (et inversement) ! L’activation des différents bras de leviers développe la musculature des membres, entretient les micro-glissements des articulations et l’accélération du débit sanguin améliore l’irrigation des cellules et concourt au renforcement de l’immunité…

Pour autant, il est important que cette mécanique ultra sophistiquée reste bien huilée. Par analogie au contrôle technique des véhicules à 4 roues, il est important de s’assurer que les zones « clés/charnières » du fonctionnement du corps soient libres de tout blocage.

Une séance d’entretien ou « check up » va permettre cette vérification et prévenir la survenue de certaines blessures (tendinopathies, déchirures musculaires, entorses, lumbagos) ou de leur récidive.

Grossesse/préparation à l’accouchement/post-accouchement :

L’ostéopathe est un partenaire de choix pour accompagner la future maman durant cette étape en atténuant les éventuels symptômes fonctionnels liés à sa grossesse : troubles digestifs (ballonnements, constipation, remontées acides, hoquet), troubles circulatoires des membres inférieurs, du petit bassin, lumbagos/sciatalgies/cruralgies…

Lors de l’accouchement, l’engagement puis le passage du crâne du nourrisson dans le bassin de la mère vont solliciter ses capacités d’élasticité au maximum. Le fait d’avoir préalablement vérifié ou corrigé les éventuels blocages mécaniques au niveau des articulations sacro-iliaques favorisera le bon déroulement de cette étape cruciale.

Nouveaux-nés/enfants en bas âge :

L’investigation ostéopathique du nouveau-né (puis de l’enfant) permet de déceler le plus précocement possible, les zones « en lésion » qui pourraient affecter la statique de cet individu en devenir.
Le passage de la tête du nourrisson dans le bassin de la mère (avec ou sans aides techniques) lors de l’expulsion peut avoir des répercussions mécaniques sur les cervicales ainsi que sur la base du crâne (et donc sur la mise en place des différentes sutures crâniennes). La liberté de ce « référentiel supérieur » est primordiale à obtenir dans la mesure où il joue les 1ers rôles dans le développement de la posture.
En appliquant un protocole de traitement allant « des pieds à la tête », l’ostéopathe est assuré de n’écarter aucune région anatomique dans ce 1er « check up » de la vie.
Pour les nourrissons, il est souhaitable de les voir avant que ne se soudent les 1ers os du crâne soit avant 3 mois (3 semaines/1 mois est souvent un bon compromis).

Pour les enfants en bas âge, il est intéressant de les revoir aux grandes étapes de leur évolution motrice soit après l’acquisition : du port de tête, de la station assise, de la station debout, de la marche puis de la course « vraie ».

Orthodontie :

L’appareillage dentaire d’un enfant ou d’un adolescent répond à des critères esthétiques ou à des besoins majeurs : optimisation de la déglutition, développement de la ventilation nasale…
Quelle qu’en soit la raison, les forces générées au niveau des mâchoires ne sont pas sans conséquence pour le massif facial, la sphère crânienne voire la colonne vertébrale du patient.
Afin d’offrir la meilleure adaptabilité de ces régions aux contraintes du traitement orthodontique, il semble judicieux de consulter parallèlement (en bonne entente avec l’orthodontiste ou le chirurgien-dentiste) un ostéopathe avant mais aussi pendant la durée des soins.