Ostéopathie, sur quoi agit-elle ?

Ostéopathie : sur quoi agit-elle dans votre corps ?

Ostéopathie, sur quoi agit-elle ?Ostéopathie : Sollicitation / stimulation du Système Nerveux Autonome (SNA) :

  • Sympathique : améliorer la circulation sanguine (la règle de l’artère est suprême), chaine ganglionnaire caténaire…
  • Parasympathique : favoriser l’activité viscérale

La pratique travaille notamment sur le crâne et le système viscéral qui sont les 2 zones où se concentrent le plus de neurones.

Dermatome, myotome, viscérotome, angiotome, neurotome, sclérotome

L’ostéopathie peut agir au niveau du système nerveux neuro végétatif (responsable de nombreuses fonctions dont le maintien de l’homéostasie du corps). Elle stimule les zones en rapport avec les systèmes ortho et le parasympathique.

Une structure en bon état est une structure libre sur le plan mécanique mais également qui jouit d’une innervation et d’une vascularisation optimale. L’ostéopathe peut agir localement sur cette structure mais aussi sur les zones situées à distance grâce aux rapports méca, neurologique ou vasculaire.  Cela permet notamment d’améliorer la perfusion sanguine des structures.

  • Douleurs projetées (rapportées ou référées)
  • Théorie des plots
  • Relation structure-fonction
  • L’arthrose

Mécanisme d’installation de la douleur :

  • Cas le plus simple (et le moins fréquent) : la plainte du patient concerne une zone bloquée (c’est la stimulation dans le temps ou dans l’espace de cette zone qui est à l’origine de son expression). Il suffit de redonner de la souplesse au tissu conjonctif « lésée. Une fois la correction effectuée, la reprise de la fonction harmonieuse de la zone entretiendra le nouvel « état » de la structure.
  • Cas le plus fréquent (et souvent le plus compliqué) : la zone de la plainte n’est pas en « lésion ». Il faut rechercher une cause plus à distance qui sera soit mécanique, neurologique ou vasculaire.

Dans un contexte « mécanique », la plainte s’explique par un phénomène de compensation (hypersollicitation spatio-temporelle) des zones sus ou sous-jacentes. En plus de gérer ses propres sollicitations, la zone qui s’exprime doit également gérer celles de ses voisines « lésées » qui, de fait, ne peuvent plus le faire. Maintenue dans le temps, cette situation fragilise/use la zone hypersollicitée qui finit par « décompenser ».

La « remise en état de fonctionnement » des zones lésées va permettre de rééquilibrer les contraintes mécaniques locales. Les symptômes douloureux diminueront grâce au soulagement de la zone de la plainte.

Les tendinopathies et l’ostéopathie

Tendinite et ostéopathieOrigine des tendinopathies : Les muscles « striés squelettiques » permettent la mobilisation du corps grâce aux bras de levier permis par leurs insertions péri-articulaire. En cas de blocage, le mouvement est perturbé, la direction de la force résultante est modifiée. compensations/usure…

 Par certain côté, l’ostéopathe pourrait être comparé à un « garagiste du corps ». Sa vision mécaniste globale permet de s’assure du bon état de certaines zones dont le rôle est capital (zones « portantes », charnières permettant au squelette osseux une liberté de mouvement épanouie). Rien ne remplace la fonction en elle-même (locomotion, sport, travail…) qui en plus de renforcer le « squelette musculaire » favorisent les échanges liquidiens nécessaires au bon entretien des différentes structures du corps.

Le but de l’ostéopathe va consister à essayer de « réparer » les structures « en panne » en les rendant plus souple à condition qu’il y ait un lien avec la plainte !

manipulations articulaires >> effet cavitaire au niveau de la capsule (qui renferme le liquide synovial)

Différences et complémentarité entre la kinésithérapie et l’ostéopathie ?

Le kinésithérapeute est un ré-éducateur, il permet l’apprentissage des bons gestes, des bonnes postures au patient. C’est essentiel car bien souvent, le problème vient de là. C’est à lui que revient tout le travail de renforcement et d’étirement musculaire nécessaire à la fonction épanouie de la mécanique corporelle. La répétition des séances permet la détente en profondeur de tensions souvent emmagasinées dans les différents tissus depuis longtemps.

Pour caricaturer, l’ostéopathe agit davantage sur les os que le kinésithérapeute. Pour cela, il possède des techniques spécifiques et adaptées à ce type de tissu.